• Lyon capitale du mercredi 13 octobre 2004

    "J'y sais depuis que tu m'y as dit"

    Les gones et les fenottes croix-roussiens peuvent, depuis quelques jours, tchatcher, euh, s'explicationner sur une page Web qui répond au doux nom de www.i-canut.com . Espace de libre expression, cette page se veut un nouvel Internet citoyen où chacun peut exprimer librement ses idées sur n'importe quel sujet. La page propose aussi un forum associations et seniors. Pour tout savoir sur l'esprit des Pentes et du plateau, à vos souris !


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  • Lyon croix rousse fait son cirque du 15 au 24  décembre 2004 place de la coix rousse

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  • Avant la Révolution, les maîtres tisseurs étaient considérés comme des privilégiés, et reconnus grâce à leur travail. Les ateliers se multipliant, un petit groupe, choisi parmi les meilleurs, fut chargé de veiller au bon fonctionnement des ateliers, il s'agissait des "Maître Gardes".
    Ces "Maîtres Gardes", au nombre de 4 à Lyon, eurent entre autres, le privilège de porter la canne à pommeau droit auquel étaient accrochées des breloques en or ou en argent, qui étaient les signes distinctifs de la profession à savoir : une navette, une pincette et une paire de forces.
    À la Révolution, les tisseurs n'eurent plus de travail et vendirent tout ce qu'ils possédaient à l'exception de leurs métiers. Les Maîtres Gardes n'ayant plus d'utilité se trouvèrent aussi démunis. Eux aussi vendirent tout ce qui pouvait avoir quelque valeur pour survivre, mais ils continuèrent de représenter la profession.
    À l'occasion d'un enterrement, les représentants des corporations se trouvèrent réunis Place des Terreaux, et l'on vit arriver les Maîtres Gardes portant toujours la canne mais sans les breloques qui avaient été vendues. Quelqu'un dans la foule se serait écrié : "tiens voilà les cannes nues". Cette appellation fut colportée, mais bannie des ateliers de tissage car considérée comme une insulte.
    source : Mr B. TASSINARI



    ? Une autre hypothèse prétend que canut viendrait tout simplement de canette, la bobine de soie que l'on introduit dans la navette. Dans ce cas, pour quelle raison le terme de canut n'apparaît dans aucun ouvrage antérieur à la Révolution ? En effet, la question se posait déjà en 1828 car dans tous les livres du 18° siècle, il est toujours question "d'ouvriers en fils d'or d'argent et de soie". Les ouvrages parus entre 1831 et 1834 n'emploient guère ce terme. Il est précisé que l'ouvrage de Montfalcon dans sa première édition ne s'intitulait pas "la révolte des Canuts", mais "Insurrections de 1831 et 1834" et il n'emploie qu'une seule fois le mot de Canut.
    Il semblerait que les ouvriers en soie, en 1786, étaient appelés des "navets" sans doute à cause de leur pâleur (le soleil ne pénètre guère dans les rues étroites bordées d'immeubles de 4 à 5 étages).

    Deux autres hypothèses moins vulgarisées prétendent, l'une que canut viendrait de "canusium", ancienne ville d'Italie célèbre pour ses manufactures de draps, l'autre que canut viendrait effectivement de

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